Impossible de parler d'Athènes sans passer par les monuments
de l'Acropole. Au sommet de ce rocher se trouvent les ruines du
Sanctuaire d'Athéna, déesse tutélaire et protectrice
de la ville, fondée par le héro Thésée
qui réunit les différentes bourgades de l'Attique,
la région d'Athènes. Le sanctuaire est situé
à 156 mètres de haut et les constructions réalisées
par Phidias ont été commandées par Périclès.
Lla construction a débuté aux environs de -440 avant
J.C.
Le célèbre rocher de l'Acropole, vu du bas de la colline.
La montée en était autrefois ardue, elle l'est toujours,
surtout avec la chaleur pendant les mois d'été, mais
des aménagements ont été réalisés
afin de permettre l'ascension au plus large publique possible.
Ce
qu'il y a d'intéressant sur cette photo, ce sont les pierres
blanches au-delà du muret. Il s'agit de la colline de l'Aréopage.
On peut la voir en arrivant en haut, à l'entrée du
Sanctuaire. C'est sur cette colline qu'étaient jugés
les criminels, en plein air. Le nom vient du dieu de la guerre:
Arès. C'est également sur cette colline que Saint
Paul prêcha le christianisme aux Athéniens. Il ne connu
d'ailleurs pas un très grand succès.
Les
Propylées sont les "portes" monumentales qui invitaient
les pélerins à entrer dans le Sanctuaire dans un état
d'esprit adéquat. Elles furent bâties par l’architecte
Mnésiclès. Elles ont la particularité de n'avoir
jamais été terminées.
Le
Parthenon, temple principal d'Athéna sur le sanctuaire. C'est
une oeuvre majeur pour l'architecture et aussi pour l'histoire de
l'art, parce que ses proportions sont parfaites, et que les grecs
de l'époque l'avait étudié pour que de loin,
on ait l'impression qu'il était "droit" (généralement
avec la perspective, les bâtiments nous apparaissent déformés
de loin). Ce qui veut dire que quand on le regarde de prêt,
on s'apperçoit que les colonnes ne sont pas séparées
par le même espace. De plus, elles sont plus grosses à
la base qu'au sommet, etc...
Sur la photo : le fronton ouest, autrement dit, l'arrière
du temple. L'entrée des temples antiques était toujours
à l'est pour avoir le soleil le matin.
Le Parthénon est un temple de type dorique, c'est à
dire que ses colonnes sont les moins décorées, et
très sobres. Malheureusement, la plupart des statues de marbres
qui l'ornaient ont été volées par les anglais
il y a un bon moment déjà. La Grèce réclame
leur retour du British Museum mais n'obtient pour le moment, pas
gain de cause. Par exemple, une fresque représentant la lutte
du Dieu Poseidon et de la déesse Athéna pour la possession
de l'Attique l'ornait.
Vue
depuis le sommet de l'Acropole sur les ruines de l'agora, en bas.
On peut voir le temple d'Hephaistos qui trône au bout. Ces
ruines sont au beau milieu du quartier de Plaka, le vieux Athènes.
Il est très populaire et très touristique. Il y a
des tas de boutiques, beaucoup de monde, etc... L'agora était
le centre de la vie de la cité.
L'Erechtheion,
temple d'Athéna et Poséidon, sur l'Acropole. Les "femmes-piliers"
qui soutiennent le portique du coté sud sont assez célèbres.
Ce sont les Kariatides. On les voyait de plus près au musée,
que l'on peut voir de près à 'intérieur du
musée au sommet de l'Acropole.
Vue
de l'Acropole toujours, sur l'odéon d'Hérode Atticus
qui est un théâtre en pierre de 5000 places édifié
en 161 ap. J.C. par un précepteur des enfants de l'empereur.
Son état de conservation est exceptionnel. Le plan reprend
celui des théâtres romains, avec une vaste section
en arrrière de l'orchestra dans laquelle se trouvaient nichées
des statues.
Au
pied de l'Acropole toujours, le théâtre de Dionysos.
Il Il es plus ancien que l'Odéon puisque construit en 490
av. J.C. Il se composait d'un remblai de terre sur lequel on disposait
des grandins en bois avant d'être reconstruit en pierre et
aggrandi au Vème siècle av. J.C. On y donnait des
représentations théâtrales, notamment lors des
grandes Dionysies, fêtes dédiées à Dionysos
le dieu du vin et de la fête. L'odéon et le théâtre
de Dionysos se trouvent de l'autre coté du rocher par rapport
à l'Agora.
Un mot tout de même du petit mais non moins célèbre
temple d'Athéna Nikê (Athéna la Victorieuse),
démonté pour restauration lors de la prise des photos.
De style ionnique (Le chapeau de ses colones forment des volutes),
il est normalement situé sur au tour au-dessus des Propylées
et composé d'une seule chambre où se trouvait une
statue de la déesse.
Temple d'Héphaistos, au bout de l'Agora. Il faut dire que
c'est le même que le Parthénon (c'était le coup
d'essais pour le Parthénon en quelque sorte). Il est aussi
intéressant en fait. La frise tout autour représente
les travaux de Thésée, héros d'Athènes,
qui est surtout connu pour son expédition contre le Minotaure.
Bref, à cause de cela, on a longtemps pensé qu'il
s'agissait d'un temple dédié à Thésée.
La Tour des Vents sur l'Agora. Elle est située à l'autre
bout, par rapport au temple d'Hephaistos. Au sommet, les différents
vents, personnages ailés, font tout le tour de la tour.
L'Agora était la place centrale de la ville, elle ne comprennait
pas seulement un marché, mais c'était aussi là
que se tenait des discours politiques, débats philosophiques,
etc... C'était vraiment le coeur de la cité.
La tour abritait une girouette et une horloge à eau, dont
il ne reste que la base d'un système de tuyauterie et un
canal d'alimentation. Des cadrans solaires sont également
visibles sur chacune des parois. Elle fut utilisée comme
monastère par des ascètes Musulmans nommés
Derviches Tourneurs pendant une partie du XVIII° siècle.
L'Olympéion,
le temple de Zeus. Il date de l'époque romaine et a été
offert à la ville par l'empereur Hadrien qui le fit terminé
alors que sa construction s'est étalée sur six siècles.
Comme dans bien des cas, la photo ne rend absolument pas justice
à la taille des colonnes hautes de plus de 17 mètres.
Le
Panathinaïko : le stade olympique à Athènes,
construit pour accueillir les premeirs jeux Olympiques de l'ère
nouvelle, par le Baron français Pierre de Coubertin.
Le nouveau complexe sportif olympique d'Athènes, lui, est
surplombé par une voûte futuriste réalisée
par l'architecte espagnol Santiago Calatrava.
Le
Panathinaïko est un stade de 45 milles personnes, tout en marbre,
aux gradins escarpés et au marches très hautes. Une
partie des épreuves des jeux de 2004 se dérouleront
tout de même dans ce stade mythique, où se trouve aussi
une plaque sur laquelle sont gravés les noms de tous les
athlètes grecs victorieux.
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